Pages thématiques spéciales

Adaman...Quoi ?

 

Liminaire

Le site source de ce blog, adamantane.net, a été mis en chantier et en ligne pour assurer simultanément plusieurs fonctions :
  • Présenter un ensemble de littératures polychromes : poèmes, essais, critiques, préfaces, documents pédagogiques, schémas didactiques, fragments sur des thèmes divers
  • Publier des auteurs, et plus généralement afficher des artistes, connus comme méconnus
  • Servir de portail à des associations à but artistique et culturel
  • Accueillir des activités d'écriture collaborative
  • Dissimuler un espace privé dédié à des recherches symboliques.
Son rédacteur veut les assurer de manière :

  • Systémique : les liens et interactions entre les divers domaines de la pensée active constituent en noosphère vivante ce qui sans eux ne serait qu'une froide encyclopédie des savoirs ;
  • &, conjonction de coordination
  • Libertaire : la personne est première ; les maîtres à penser sont à fréquenter avec d'extrêmes précautions, et le progrès nait de la réflexion autonome de chacun venant se combiner à celle des autres.


Informations

Depuis sa création en 2005 ,
ce blogue a accueilli 201 500 visiteurs
qui ont consulté 980 000 pages.

Au 10 septembre 2010,
il a proposé 500 articles
et suscité 563 commentaires.


Images Aléatoires

  • bible-forex_banque-france.png
    bible-forex_banque-france.png
  • RE_Port_Noise_7_Matte_M.jpg
    RE_Port_Noise_7_Matte_M.jpg

Communautés

  • Poésie française
  • Litterature
  • Le Club des Citoyens
  • L'écriture dans tous ses états
  • Franc-Maçonnerie&Spiritualité
  • Les mots dans tous leurs états
  • cercle des libres penseurs
  • Freemen
  • Adoptez un mot!
liste complète

Présentation

Samedi 16 août 2008 6 16 /08 /Août /2008 11:48

Albert t'Serstevens


Il y a quelques semaines j'ai acquis, pour une somme raisonnable, un exemplaire de l'édition de l'an XIII, soit dans le calendrier actuel 1804, du Songe de Poliphile. Il s'agit de la traduction libre de Jacques Guillaume Legrand, imprimée par Pierre Didot l'aîné (*) . Le traducteur-traître n'hésite pas d'une part à priver le lecteur des gravures et arrangements typographiques qui font l'originalité de l'ouvrage de Francesco Columna, mais encore il dénature le texte : ...pour me forcer à lire l'ouvrage entier dans l'original, dont le style est (également) diffus et embarassé, je n'ai pas trouvé d'autre moyen que celui d'en essayer une nouvelle traduction libre, ou plutôt une imitation, car j'ai souvent retranché du texte, et quelque fois même je me suis permis d'ajouter et d'étendre ce qu'une idée originale m'inspirait.

Que diable, si l'on n'aime pas le style d'un auteur, non plus que le contenu de son ouvrage, pourquoi s'obliger à le transposer dans une autre langue en le défigurant ?

Ce qui a finalement attiré mon attention, c'est la mention figurant sur la page de garde : à mon cher A. t'Serstevens, en cordial souvenir. fernand_fleuret. (**)
De même, l'ex-libris ici reproduit en illustration.
Dans la chaîne des amitiés artistiques, Albert t'Serstevens est à une distance 3 de moi, puisqu'il était notoirement d'amitié avec Pierre Mac Orlan, qui l'était d'Henri Landier, qui est lui des miens.

Quel usage Albert t'Serstevens fit-il de cette édition décadente ? Une annotation manuscrite sur la page de titre révèle une préoccupation : voir au sujet de cette traduction (?) ce qu'en dit Popelin dans l'introduction de l'édition Liseux, page ccxxv.

Je vais suivre la piste...


Notes
(*) Le libraire-bouquiniste signalait : Rarissime traduction du célèbre et spectaculaire roman à clés, ..., qui ne comporte pas d'illustrations. La première traduction date de 1546, reprise en 1554 et 1561. L'édition de 1600 par François Béroalde de Verville est augmentée d'un beau frontispice gravé et d'une introduction qui met en évidence le sens alchimique du chef-d'oeuvre de Francesco Columna ce que ne manque pas de relever Legrand dans les notes et observations placées en fin de notre volume. Il n'y eu que deux éditions françaises de l'hypnérotomachie au XIXème siècle, celle-ci et celle de Claudis Popelin, (***) chez (Isidore)  Liseux en 1883 (aucune entre celle de 1600 et la notre). Les huit derniers vers du dernier feuillet manquant à notre exemplaire ont été restitué à la plume (avant que le volume ne soit relié).

(**) Fernand Fleuret, l'homme aux sept alias et plus, est repéré parmi  les relations d'
Albert t'Serstevens dans la biobibliographie que WikiPédia consacre à de dernier, alors que la réciproque n'est pas (encore) vraie. Guillaume Apollinaire lui dédia le poème Le Voyageur. Cet écrivain confidentiel et poète méconnu a tout de même quelques amateurs éclairés.

(***) Plus exactement Claudius Popelin, émailleur et poète, amant puis époux de la princesse Mathilde Létizia Bonaparte,  et ami de Jules de Goncourt, d'Edmond de Goncourt, et de quelques autres...




Publié dans : Nouvelles des arts
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 13 août 2008 3 13 /08 /Août /2008 19:04

Eurostar


Le jeudi 20 octobre 1994, je fus invité par mes partenaires de la Direction du Transport de la S N C F à participer à la marche d'endurance d'Eurostar : départ de Paris-Nord à 8 h 07, arrivée à Londre-Waterloo à 11 h 13, par le train 9611. Retour de 15 h 33 à 19 h 06, par le train 9636...Aucun incident, aucun retard.
Mon carnet de notes contient en particulier les impressions suivantes:
-Salle embarquement style aéroport
-Départ heure top 8 h 06, dans la tolérance
-Erreur d'impression du numéro de voiture sur les billets
-Café aussi mauvais que celui d'Air-Inter
-...
-Sièges de 2° classe un peu exigus
-repose-pieds bien positionné et tablette bien dimensionnée
-Arrivée  Lille-Europe 9 h 08 ; rab de café
-...
-Entrée tunnel 9 h 40
-Sortie tunnel 9 h 59
-Traversée de la campagne anglaise à une allure de train de banlieue

-...
La fin du voyage fût occupée à identifier dans l'honorable cohorte de voyageurs le maximum de journalistes, parlementaires et autres VIP.


Une précision foggienne ! Et pourtant précaution était prise, qui se traduisait par un codicille : les aléas auxquels sont soumises les marches d'endurance peuvent retarder de quelques minutes ou de quelques dizaines de minutes les horaires indiqués.
Je viens de retrouver mon invitation et mes billets. Peut-être pourrais-je les revendre sur e-bay ?

Or le vendredi 21 octobre, France-Soir titrait à la une : Le train rapide franglais a raté son coup de pub, Eurostar fait tilt. Et ouvrait une double page  illustrée sous le bandeau : eurostar : le big show a tourné au vrai bide.
Que s'était-il passé ? Eh bien la circulation inverse, planifiée au départ de Londres à 9 h 23 (heure locale) ne put quitter Waterloo Station qu'avec une heure de retard du fait d'une alerte technique électrique. Remarquer au passage que la direction d'exploitation du train à grande vitesse a assumé ses responsabilités ; l'incident détecté, vu sa nature, n'aurait manifesté ses effets que côté français, immobilisant la rame à Fréthun, et le retard aurait été évité au départ.

Croyez-vous que  France-Soir, réputé pour son approche faisdiveriste des événements, fût le seul quotidien à associer le nom de la gare, Waterloo, à cette péripétie d'horaire ? Que nenni. Le très sérieux Figaro, dans son cahier saumon, nous offrit une notule de même veine, intitulée Waterloo, le fiasco anglais...Et, comble d'insistance, le Monde daté du 22 octobre publia, sous le titre de circonstance Waterloo, morne gare, un billet de Pierre Georges.

Je ne sais pas pourquoi j'ai gardé un dossier sur cette affaire. Ma contribution au chantier Eurostar n'avait porté que sur la rédaction des procédures de sécurité – la société d'exploitation est multinationale et les équipages sont  multiculturels –. Peut-être n'ai-je vu dans cette affaire qu'une occasion de sortir de l'ombre contractuelle et déontologique qui couvre de son aile sombre les consultants, et de réaliser que si nous peaufinons ces textes qui organisent en pratiques pertinentes les principes de précaution, c'est aussi pour qu'il soient lus, compris et appliqués. Le fait qu'un conducteur de rame ait ajourné le départ au motif d'une alerte de sécurité aurait dû non pas exciter l'ironie des journalistes, mais les inciter à développer le sujet : il n'est guère possible de garantir à la fois la sécurité des circulations et  le respect des horaires s'il passe par le mépris des alertes...

Crédits : merci à Galileo, pour cette horloge de gare (du Nord...).
Merci à la SNCF, pour Eurostar, et en particulier aux ingénieurs qui dès 1964 de manière un peu clandestine, puis à partir de 1966 au sein du très discret Service la Recherche, mon partenaire du moment  chez Wabco-Westinghouse, développèrent, envers et contre presque tous, le concept global et zébulonesque de train à haute vitesse commerciale, associant à des innovations technologiques appliquées au matériel roulant  une révolution dans la conception des tracés de ligne.

 






Publié dans : Systémique
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 7 août 2008 4 07 /08 /Août /2008 15:34

11 septembre


A titre personnel, je me suis intéressé à cet événement, non seulement du fait de ses énormes implications et conséquences géopolitiques, mais aussi sous l'aspect technologique.

Le 11 septembre 2001, j'étais à Dinan, et je travaillais à la préparation du cédérom Henri Landier, ou la cohérence d'une œuvre. L'information qui nous avait été donnée par la rumeur de la rue était c'est fou, les israéliens vienent de bombarder New York – authentique...

Les films que j'ai pu regarder, et montrant le processus de percussion/pénétration des tours par les aéronefs et celui de leur effondrement à la verticale, par désintégration successive des étages et implosion, m'ont fait scientifiquement douter de la vérité totale de la version officielle. Il y a eu il y a environ deux ans un débat dans Agoravox à ce sujet, suite au papier de Carlo Revelli lui même, paru le 20 mars 2006, et j'y avais contribué.

Les bombes volantes de grande masse apportent deux énergies pertubatrices de l'équilibre et de l'intégrité de la cible : l'énergie cinétique de la bombe, croissante avec  sa masse et sa vitesse, dont les forces d'applications sont orientées dans le sens du mouvement, et l'énergie thermodynamique de l'explosif, liée aux caractéristiques spécifiques de l'agent déflagrant, et dont les forces d'application sont orientées radialement autour du foyer de l'explosion. Dans le cas de ces aéronefs, leur mouvement était perpendiculaire aux tours. Leur énergie cinétique était d'un ordre de grandeur non négligeable devant celle due à l'inflammation du kérosène, qui en soi n'est pas un explosif particulièrement performant, et ne s'est pas produite dans les conditions de rendement optimal.

Le kérosène brûleà l'air, en l'absence de catalyseurs, a une température de l'ordre de 1 000° C, heureusement inférieure de près d'un tiers à la température de fusion des aciers, et heureusement, sans quoi adieu au moteur à explosion et surtout au turboréacteur...

L'existence d'une forte composante parallèle au sol, appliquée dans la partie centrale de l'édifice, n'est a priori pas compatible avec un effondrement rigoureusement vertical. D'autant plus que le procédé de construction des tours avait recours à un noyau central robuste, autour duquel les plateaux des étages étaient accrochés : à la limite, les étages auraient pu coulisser autour du noyau, sans que le noyau s'effondre...

La rapidité singulière avec laquelle les décombres ont été protégés et évacués vient ajouter aux légitimes motifs de scepticisme.

A noter également que la législation des USA, avec son système de témoins protégés assorti de la possibilité de vrai fausses identités, permet d'accréditer la thèse selon laquelle certains disparus seraient des citoyens ayant changé de visage. L'heure de l'accident est aussi à prendre en compte.
Dans l'hypothèse de la préméditation provocative, la question fondamentale est une recherche d'optimisation : quel est le nombre minimum de victimes nécessaire pour déclencher les effets désirés, et quel est le nombre maximum au dessus duquel ce sera la conviction que l'Etat protecteur est coupablement incompétent qui l'emportera ? Equilibre à trouver. Je ne dis pas ici que j'approuve ce genre de calcul. Je dis simplement que certains sont payés pour le faire, ont appris à le faire, et le font certainement. Ce sont les même modèles mathématiques que ceux qui sont utilisés en Bourse ou ailleurs dans les affaires financières.

Je ne suis pas pour autant convaincu qu'il y ait eu complot. Je me borne à penser que, comme à l'accoutumée, la vérité a été enveloppée dans une explication simpliste qui ne peut satisfaire que les esprits peu curieux. 
Pour ne rien dire du destin mystérieux de la Tour WTC 7.

Cette note n'a bien entendu aucun rapport avec l'actualité.

Crédits : Merci à Félix Valloton, pour son tableau Le Mensonge.





Publié dans : Étonnement
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 6 août 2008 3 06 /08 /Août /2008 22:41

Wright ou Ader ?


L'histoire de l'aviation, comme celle du téléphone ou du phonographe, est sujette à cet accident du destin qui veut que les idées neuves, et leur mise en pratique effective, sans laquelle il n'y a pas d'innovation à proprement parler, naissent telles de fausses jumelles à quelques jours ou quelques années d'intervalle et des deux côtés d'un océan.

Qui, de Wilbur et Orville Wright, ou de Clément Ader, passa le premier à l'acte ?

Le premier vol de Clément Ader, sur 50 mètres et à 1 pied  du sol a eu lieu le 9 octobre 1890  dans le parc du château de Gretz-Armainilliers,  aux commandes de l'Éole. Contraint au secret militaire, il ne parle de ses vols qu'en 1906.
Le premier vol motorisé de Wilbur et Orville Wright se déroule à Kitty Hawk en Caroline du Nord le 17 décembre 1903, sur l'appareil baptisé Flyer. Leurs aéronefs, plus gouvernables que ceux d'Ader, leur permettent d'échapper à la fatalité du saut de puce et du cassage de bois.

Le problème de fond n'est peut-être pas là.
Avant eux, d'autres avaient consacré leur énergie au plus lourd que l'air, qui nous semble aujourd'hui presque plus évident que la Montgolfière, puis la Charlière  expérimentées sous l'ancien régime.
Jules Verne lui même mit en scène dès 1886, donc quatre ans avant Ader, l'affrontement entre les deux conceptions, dans Robur le conquérant : le plus lourd que l'air lutte contre le ballon, et gagne.

Comment revivre les espoirs, les doutes, la ténacité des conquérants de l'atmosphère ? Pourquoi pas au théâtre ? La comédie exaltée créée par Georges Dupuis, mise en scène par Yves Pignot, Le vol de Kitty Hawk, nous  propose l'occasion de réfléchir sur l'idée que ce qui est en haut peut être un peu différent de ce qui est en bas...

C'est au Théatre 13, du  2 septembre au 12 octobre 2008, Mardi, mercredi et vendredi à 20h30, jeudi et samedi à 19h30, et le dimanche à 15h30. Production Compagnie Depuis Depuis...
Avec Laurent Benoit, Jean Hache, Pascal Ivancic, Philippe Ivancic, Valérie Karsenti, Firmine Richard et Rosalie Symon. Costumes d'Emily Beer, décors de Jacques Voizot, lumières par Jacques Rouveyrollis.




Publié dans : Nouvelles des arts
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 6 août 2008 3 06 /08 /Août /2008 16:39

Lignes et courbes


Après avoir contribué à illustrer en juillet 2008 la manifestation d'Hommage à François Villon, à l'Atelier-galerie A7 à Penne d'Agenais, puis assumé une exposition personnelle à la Galerie la Mandigote, à Moirax, Hélaine Charbonnier participe, jusqu'à l'équinoxe d'automne, à la manifestation Lignes et Courbes  au Château de Villandraut.

Cette rencontre est organisée par l'association Adichats.
Selon Adichats, la dénomination lignes et courbes fut choisie en référence aux caractéristiques de l’édifice d’accueil, une forteresse médiévale. Ces deux composantes définissent la silhouette de l’édifice. Ce sont elles qui construisent l’édifice pour mieux le re-découper. En effet, de nouvelles lignes découpent l’espace intérieur pour constituer de grands ensembles aujourd’hui à ciel ouvert. Quant aux formes circulaires, elles composent des espaces beaucoup plus denses, et moins lumineux comme les salles des tours. C’est au regard de ce jeu de construction de l’espace, que nous avons choisi de prendre les lignes et les courbes comme nouvelle thématique de l’édition 2008.

Les autres artistes présentés sont Catherine Baÿ , Laurent Cerciat, Ibai Hernandorena, Konrad Loder, Hervé Samzun, et Agnés Torres.

  et accès :  Villandraut. Tél.:  et Fax.:

A noter qu'une ligne peut être droite ou courbe, ou les deux, selon les endroits, et que l'opposition invoquée par les organisateurs relève d'une interprétation très particulière du mot ligne. En matière architecturale, la seule ligne qui soit à peu près visible visible dans les formes de nos édifices est l'encoignure, qui peut  être droite – marche et contre-marche – ou courbe – fût de colonne et socle plan – .
Les tours cylindriques de Villandraut, résumée à leur volume-masse, naissent de la conbinaison cinétique de deux lignes : une directrice circulaire horizontale, courbe, et une génératrice rectigne verticale, droite.

Crédits : merci à Hélaine Charbonnier pour cette licence acrobatique...




Publié dans : Nouvelles des arts
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 6 août 2008 3 06 /08 /Août /2008 15:19

Le chevalier sans visage II


Alain Bocher de Tregor, dont j'avais publié le 7 décembre 2005 l'avis de parution du premier tome de sa suite romanesque  Un chevalier sans visage, nous annonce que la trilogie prévue est devenuse tétralogie et que son texte est disponible sur le site de l' l'Arbre d'Or.
Dans Enguerrand, La Reine Gally, Barde, et Le Royaume d'en bas, vous rencontrerez des elfes, des korrigans et surtout un exposé sous forme d'aventure vécue de la tradition druidique.
Car c'est bien cette tradition qui est la pierre cachée à découvrir sans erreur en visitant l'intérieur du texte.

L'Arbre d'Or est le nom commercial d'un éditeur qui a fait le pari de la viabilité du média e-livre pour mettre à disposition d'un public curieux des ouvrages qui, sous forme éditoriale traditionnelle,  ne pourraient voir le jour, du fait des coûts fixes inhérents à la technologie de l'impression avec constitution d'un stok à distribuer.

Je laisse à ce sujet la parole à Philippe Camby,

La vocation d'un éditeur c’est de partager ses admirations avec les lecteurs.
Son admiration pour les grands textes nourrissants du passé et celle aussi pour l’œuvre de contemporains majeurs qui seront probablement davantage appréciés demain qu’aujourd’hui.
Trop d’ouvrages essentiels à la culture de l’âme ou de l’identité de chacun sont aujourd’hui indisponibles dans un marché du livre transformé en industrie lourde. Et quand par chance ils sont disponibles, c’est financièrement que trop souvent ils deviennent inaccessibles.
La belle littérature, les outils de développement personnel, d’identité et de progrès, on les trouvera donc au catalogue de l’Arbre d’Or à des prix résolument bas.

Crédits : merci à Alain Bocher, pour son message d'information, et à Philippe Camby, pour son travail éditorial.






Publié dans : Nouvelles des arts
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 14 juillet 2008 1 14 /07 /Juil /2008 15:06

le visage vert II


La revue le visage vert a depuis quelques mois son propre site.
Ce n'est pas uniquement parce que j'en connais le webmestre que je donne ici cette information. Les amateurs de fantastique y trouveront références, explications et incitation à cette débauche mentale et sensorielle qu'est la lecture des textes de fantastiquaisie.

Fantastique ?

Ce  vocable, à la fois substantif et adjectif, attesté dans la légende dorée à la fin du XIV°, aurait été emprunté au bas latin – lui a-t-il été rendu ? – fantasticus , signifiant imaginaire, irréel , lui même issu du grec  φανταστικός, adjectif désignant la capacité à imaginer.
Le radical source semble être φαός,  phaos, la lumière. Cette lumière qui éclaire et la vision du réel et la vision onirique.
L'interjection favorite de Monsieur Spock, fantastique ! , ne qualifie-t-elle pas la prise de conscience par le vulcain logicien de cette autre illogique logique qu'est l'aptitude humaine à ajouter la vision affective à la cérébrale ?

J'avais signalé ici la parution du numéro 14. Le 15 est arrivé chez les libraires...

A ce propos, je n'ai pas tenu ma promesse de parler Labyrinthe...ce sera pour le numéro 16. Peut-être avant.





Publié dans : Nouvelles des arts
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 12 juillet 2008 6 12 /07 /Juil /2008 11:31

Versac , fin de blog...


Le numéro 9376, daté 30  août 1974, de Combat portait en première page un titre unique, si ma mémoire est bonne : "silence, on coule".
Versac, alias Nicolas Vanbremeersch, saborde son blogue. Lequel, vu le nombre de commentaires déposés, coule à gros bouillons.
Nous perdons une source d'opinions mais nous avons toujours en mémoire ses interventions.

Versac, tel Jacques Bergier, pourrait dire Je suis une légende...

Je puis penser qu'être sans cesse cité en exemple incontournable puisse avoir un effet aliénant : perte potentielle de la liberté d'oser, attouchements douteux de journalistes vampires, atteinte au droit à l'intimité amicale de la pensée partagée.

J'avais il y environ deux ans (septembre 2006) publié un billet d'humeur au sujet des prétentions déplacées de quelques rédacteurs de textes publiés dans les journaux [*] : décider de la notoriété des blogueurs,  hitparader les  blogues, choisir pour nous les dix mailles les plus captivantes de cet immense filet qu'est le Net.

Je trouve la lettre de motivation de Versac à la fois chaleureuse pour les millions de blogueurs anomymes qui font de leur mieux pour coexister dans cet univers foisonnant, et à méditer par les faiseurs de réputation. Comment vont-ils vivre ce lâchage de leur faire-valoir involontaire ?
Bon courage pour la suite.

Crédits : merci au site polmar.com, pour cette image d'un naufrage de prestige (je sais, c'est de l'humour noir).

[*] Certains sont des journalistes, mais pas tous.




Publié dans : Systémique
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 10 juillet 2008 4 10 /07 /Juil /2008 18:54

Edvige


Le Syndicat de la Magistrature communique :

Un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel institue un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de « toutes personnes âgée de 13 ans et plus » « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ».

Désireux de faciliter le travail ingrat des fonctionnaires qui vont avoir à nourrir cette base de données, j'avoue...

J'avoue sans détour que depuis 1958, année de mes premiers engagements associatifs, j'ai sans interruption appartenu à des groupes aux perspectives bassement culturelles, spiritualistes ou sociétales ; il y a donc cinquante ans que ça dure...

J'avoue avoir fréquenté des milieux libertaires, gauchistes, situationnistes même et, circonstance aggravante, l'avoir fait de manière lucide et y a avoir pris un certain plaisir.

J'avoue avoir incité autrui à cette forme de débauche sociale qu'est l'écoute de ceux qui ont difficulté à dire, la critique des pratiques économiques visant à exalter et rémunérer  l'égoïsme des libéraux par intérêt, la recherche de solutions pour dissoudre ce cancer de nos civilisations qu'est la fièvre de l'argent.

Pour être certain de figurer à ce tableau d'honneur des citoyens actifs que va constituer Edvige, j'ajoute que pour la seconde fois de ma vie j'adhère à un parti politique marginal dont les propositions gênent le jeu du pouvoir, et que j'ai brigué il y a quelques mois un mandat sur une liste opposée à celle d'un candidat officiel.

Pour plus d'information, la lecture des papiers de ce blogue et des pages du site associé devrait suffire. J'ajouterai que, les RG ayant communiqué en 1975 à mon employeur la Régie Renault, et à mon sujet, un dossier fort bien documenté sur mes activités dans ma commune de résidence, si la  continuité du service est assurée il sera facile d'avoir des bases solides pour que l'enregistrement me concernant soit riche et fidèle.

Dans la mesure où être edvigé est donc, in fine, une preuve d'honorabilité, je me propose d'écrire à mon député pour qu'une loi soit débattue et votée qui rende obligatoire d'informer chaque citoyen de l'octroi de cette éminente distinction, et qui autorise que l'appartenance à cette élite puisse être mentionnée sur les cartes de visite.
J'espère que le Conseil d'Etat, qui a été saisi par quelques institutions grincheuses, ne va pas nous priver de la mise en place de cette très démocratique distinction.


Crédits : merci à mon fils, qui m'a signalé le communiqué du Syndicat de la Magistrature ; au Syndicat de la Magistrature, pour son travail d'éducation populaire ; à notre gouvernement, pour avoir eu le courage de prendre la décision de recenser les enragés de l'engagement ; et à la-bijouterie.com, qui propose la médaille de Sainte Edvige ici reproduite.




Publié dans : Libertaire
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mercredi 25 juin 2008 3 25 /06 /Juin /2008 17:32

Densité ou pression pédagogique ?

La question de l'effectif optimal par classe agite de manière régulière le Landerneau pédagogique. D'autres questions récurrentes de même nature, c'est-à-dire sur l'effectif optimal d'une catégorie réputée homogène, portent sur  le nombre : :

- de mots par phrase : lisibilité ;

- de plats par repas : digestibilité ;

- d'électeurs par circonscription : charcutabilité ;

- etc.


J'ai vécu en «pédagogie des adultes» des questionnements du même genre. Le résultat de mes expérimentations et expériences est  que la taille du groupe n'a d'impact sur l'ancrage d'une formation, à supposer qu'on utilise intelligement l'approche par les objectifs pédagogiques, la vraie, pas la "bidon" qui confond objectif et intention, qu'en référence au type de scénario mis en oeuvre.

► Si le scénario est  démonstratif, la limitation est plus dans l'architecture de la salle et les moyens auxiliaires que dans le nombre (du fond, on ne peut lire au tableau...).

► Si le scénario est  distributif , la limitation est dans la capacité du faciliteur à structurer les interactions : le groupe étant devenu intermédiaire pédagogique, un nombre trop restreint de participants est facteur d'appauvrissement. Là aussi, l'organisation technologique du débat est le facteur essentiel de succès. Le tableau-papier va pour six personnes, les procédés graphoraux  genre metaplan-créaplan fonctionnent jusqu'à la vingtaine, la mise en oeuvre de l'informatique avec télécommandes individuelles peut mettre au travail des groupes de cinquante à cent participants.

► Si le scénario est fondé sur la découverte, c'est l'aptitude du responsable du  groupe à le fractionner en sous-groupes semi-autonomes temporaires qui devient le fateur limitant ; l'hétérogénéité dans les sous-groupes est facteur de succès.

Pour ce qui est des structures scolaires, dans le primaire et le secondaire, un peu différentes du fait des spécificités mentales et psycho-motrices des enfants et des adolescents (c'est dans le supérieur que la pédagogie des adultes devient applicable), j'ai observé que si la taille  n'était pas le facteur le plus différenciant en matière de réussite de l'enseignement, elle intervient comme élément d'un «mix», d'une composition.
De même que le mercaticien sait que les facteurs prix, distribution, délai,  publicité, qualité, etc, n'ont de sens que synthétiquement ; quelles sont les bonnes combinaisons, de même l'enseignant doit savoir que les facteurs taille, rythme, scénario, supports, évaluation, etc, n'ont de valeur que synthétiquement : quelles sont les bonnes combinaisons ?

Je crois que les fondements méthodologiques d'expériences aboutissant à l'idée que la taille du groupe serait une variable neutre mériteraient approfondissement.


Crédits :

Merci à Jean-Christian Fauvet pour m'avoir incité à traduire en postures pédagogiques, dans les années 1986, les trois modes de base de la sociodynamique (il y en a à mon avis au moins 5, mais ceci est une autre histoire).

Merci à cette salamandre que j'ai pu photographier en Bretagne il y a près de trente ans, et qui figure dans mon animalerie.

 

Questions au lecteur :

Mais que vient donc faire la salamandre dans cette galère ?

Pourquoi parler pression et densité ?

 





Publié dans : Systémique
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

L'air du temps



Derniers articles

Liberté de savoir...

Aidez à conserver libre le pouvoir de la connaissance ! Faites un don à Wikipedia

Partenariats


Rédacteur Agoravox


Nous sommes tous capables d'observer et de commenter.



fremen
Nous sommes tous responsables de l'état de la terre (et du ciel...).



Nethique.info

Nous pratiquons tous les bonnes manières, surtout avec les inconnus.



Cyber

Nous pouvons tous intervenir directement dans les processus de décision.





Nous sommes tous aptes à décider de ce qui est bon pour nous.



Nous habitons tous le même village en forme de globe.

Add to Netvibes

Nous avons les moyens de regouper nos blogues en réseau .




Nous pouvons faire connaissance directement par delà les terres et les mers.

Commentaires

  • Nul en maths
  • Nul en maths
  • Nul en maths
  • Nul en maths
  • Incognoscible

Recherche

Calendrier

Calendrier

Novembre 2011
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
<< < > >>

Syndications

  • Flux RSS des articles

Signaler

Partager ce blog


Contact - C.G.U. - Rémunération en droits d'auteur - Signaler un abus - Articles les plus commentés