Samedi 31 décembre 2005 6 31 /12 /Déc /2005 17:10
Péripéties de périple
J'ai de la sympathie pour les tégévistes qui ont mis, par fait de neige, et plus probablement du fait d'une chute de pluie verglaçante venant encoconner le cable d'alimentation électrique aérien (et non la suspension caténaire...il est vrai que mon PLI accepte le substantif, noté d'ailleurs au masculin, ce qui est tout de même une bizarrerie de plus à mettre à l'actif de notre belle langue), deux à trois heures de plus que ne le promettait l'horaire officiel.
Mais une fois de plus j'ai souri en écoutant le journaliste parler de la durée de leur périple.
J'ai fait la connaissance de ce mot dans l' Épave du Cynthia, (le seul ouvrage cosigné Jules Verne et André Laurie ; les autres manuscrits de Laurie réécrits par Verne ont été publié, si je ne me trompe, sous sa seule signature) fin 1948.
Un périple est a priori une circumnavigation ; si les grecs utilisaient un mot constenant le préfixe peri, il y a une bonne raison. Donc à strictement parler, un périple, ferroviaire ou autre, est soit un alleretour, soit un voyage dont point de départ et d'arrivée coïncident.
Les compagnons du Tour de france accomplissent un périple...
Exemples, toujours pris dans Jules Verne : le tour du monde en quatre-vingt jours, le voyage du boulet cylindro-conique de de la terre à la lune (les titres de cette aventure en deux tomes sont délibérement trompeurs, pour ne pas casser le suspense), l'épopée stellaire d'Hector Servadac, et d'autres encore...
Il est probable que le mot péripétie, qui peut désigner une aventure de voyage insolite, ait déteint dans l'inconscient journalistique, et que périple soit devenu usuellement synomyme de voyage péripéthique....
Mais tout de même, que fait l'Académie Française devant ces abus ?
Mais une fois de plus j'ai souri en écoutant le journaliste parler de la durée de leur périple.
J'ai fait la connaissance de ce mot dans l' Épave du Cynthia, (le seul ouvrage cosigné Jules Verne et André Laurie ; les autres manuscrits de Laurie réécrits par Verne ont été publié, si je ne me trompe, sous sa seule signature) fin 1948.
Un périple est a priori une circumnavigation ; si les grecs utilisaient un mot constenant le préfixe peri, il y a une bonne raison. Donc à strictement parler, un périple, ferroviaire ou autre, est soit un alleretour, soit un voyage dont point de départ et d'arrivée coïncident.
Les compagnons du Tour de france accomplissent un périple...
Exemples, toujours pris dans Jules Verne : le tour du monde en quatre-vingt jours, le voyage du boulet cylindro-conique de de la terre à la lune (les titres de cette aventure en deux tomes sont délibérement trompeurs, pour ne pas casser le suspense), l'épopée stellaire d'Hector Servadac, et d'autres encore...
Il est probable que le mot péripétie, qui peut désigner une aventure de voyage insolite, ait déteint dans l'inconscient journalistique, et que périple soit devenu usuellement synomyme de voyage péripéthique....
Mais tout de même, que fait l'Académie Française devant ces abus ?
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