The sapper's candle
M'arrive presqu'à l'instant un gentil courrier d'un journaliste de The Connexion – et pas The Connection…attention…- :
Bonjour
Je suis journaliste pour The Connexion, un mensuel pour les anglophones en France. J’aimerais juste confirmer que La Bougie du Sapeur sort en 2012 et savoir s’il y a des nouveautés cette fois-ci? Savez-vous de quoi il va parler? Est-ce qu’il y aura des suppléments?
Cordialement.
Que répondre.
Car perplexe suis… Olivier Rowland s'adresse au webmestre du site lebatelier.net, site géolocalisé au voisinage du site labougiedusapeur.com, ce qui prouve qu'un bon journaliste sait lire un signal cher à Yves Rocard et découvrir les bonnes sources.
Je recommande au passage et aux amateurs la page de ce blogue dédiée tout spécialement à ce phénomène éditorial plus discret encore que le poisson d'avril.
Perplexe car d'une part si facebook accueille un magazine qui s'immatricule littéralement LA-BOUGIE-DU-SAPEUR et numériquement 188451597866181, les messages écrits sur son mur disparaissent d'une connexion à l'autre. Et pourtantt, la promesse était : Bonjour, plus qu'environ 300 jours à attendre avant de découvrir la BOUGIE DU SAPEUR N° 9. En attendant le 29 février 2012, cette page vous fera vivre de l'intérieur les étapes de la préparation de cet événement historique !
Quant au groupe concurrent déclaré sous le nom de La Bougie du sapeur, et la rubrique …discothèque, il est encore plus muet que le premier…
Perplexe car la société La Bougie du Sapeur, au capital de 15.244,90 €, immatriculée le 25 mai 1984 au RCS de Paris sous le patronyme B 329 726 723 a été liquidée le 3 avril 2008 par Richard Prideaux-Debuisson, directeur de la publication…
Perplexe car le rédacteur en chef de ce journal à publication périodique de très grande longueur d'onde, Jean d'Indy, ne semble plus s'être manifesté de manière publique, selon mes propres sources, depuis le déjeuner Père & Fils, au Taillevent, à Paris, le mardi 14 juin 2011...
Notre bon sapeur aurai-t-il cassé sa Dagoberte [1] ?
Ou bien, tel le Colonel héroïquement transporté à l'hôpital de campagne, à travers la nuit de l'hiver et les obstacles d'une première tentative avortée de construction européenne, viendra-t-il, à son tour et au dessert, dans deux mois, chanter la sienne ?
En effet que faire vis à vis des zabonnés, celles et ceux qui ont payé 100 € le droit d'etre servis (par porteur ?...) jusquà la fin du siècle en cours, XXI° de a série ?
Je ne voudrais pas que le point d'étape de mi-parcours publié ici le 28 février 2010 ait eu une mauvaise influernce sur le calendrier co(s)mique.
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[1] ...« 3 fr. 50 !… 3 fr. 50 ! Jamais j'arriverai à ramasser une pareille somme pour remplacer Dagoberte ! » C'est sa vieille et défunte pipe que l'ingénieux sapeur désignait sous ce nom parce qu'elle avait jugé convenable de se culotter de travers.
Les facétiies du sapeur Camember, in Camember dresse ses batteries, page 153 case 2.
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